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Les Archives de la Vie Privée vous présentent leur deuxième exposition virtuelle autour du thème de la montagne, un lieu de loisirs très populaire dans nos régions, sous le titre «Evasion(s) vers les sommets».

Nous désirons faire découvrir au public les périples vers la montagne, destination touristique, sportive et éducative de prédilection et accessible à tous.
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Nos fonds d’archives (photographies et textes) constituent de riches témoignages de ce lieu, affirmant la fascination que la montagne suscitait et suscite auprès de toutes les classes sociales et de tous les âges.
Les évocations des activités montagnardes à proximité de Genève, en Suisse, notamment en Valais, en France voisine mais aussi sur des sommets plus lointains se retrouvent dans les albums de photos, les récits de voyage, ou encore à travers les règlements de clubs alpins. |
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Fidèle témoin des temps géologiques où le temps se mesure, souvent, en millions d’années, la montagne est aussi un lieu mémoriel d’un autre ordre. Son éloignement, sa quête ardue, sa hauteur, l’associent depuis la nuit des temps, dans l’imaginaire, à un lieu spirituel largement connoté. Un seul exemple : n’est-ce pas sur un sommet que les Commandements furent révélés ?
Les liens entre la montagne et la spiritualité sont manifestes. Des croix et de nombreuses statues de la Vierge accueillent les marcheurs et autres grimpeurs sur les sommets les plus fréquentés. L’effort physique est alors intimement lié à la religiosité.
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Au siècle des Lumières et au 19e siècle, la montagne devient le champ d’expérimentation scientifique et éducatif en botanique et géologie; l’éminent érudit Horace-Bénédict de Saussure (1740-1799) témoigne de ce courant.
Durant l’époque romantique, la montagne est idéalisée et sacralisée par des peintres, romanciers et poètes. L’alpiniste Henriette d’Angeville (1794-1871), surnommée « la fiancée du Mont-Blanc », est une représentante émancipée de cette époque.
L’alpinisme devient graduellement une activité organisée, la fondation du Club Alpin Suisse date de 1863. Avec le tourisme de masse, la montagne a été sécularisée et beaucoup exploitée, ce qui incite désormais à une observation de ce milieu sous l’angle écologique.
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La montagne est multiple. Spirituelle, scientifique puis sportive. On croit que ces murailles ferment l’horizon pourtant certains cols se nomment fenêtres, on est alors dans l’ouverture !
On la croit menaçante, elle peut être protectrice : pensons au « Réduit national » si cher à notre armée.
On la dit hostile, elle l’est certes, mais c’est aussi et surtout un terrain de liberté.
La montagne, telle qu’elle est représentée dans nos fonds d’archives, témoigne à la fois des nombreuses activités et de l’imaginaire des personnes qui s’y rendaient.
La course de montagne mène toujours vers un but, en général le sommet ou encore un lac, un chalet ou une cabane. Les sources iconographiques et écrites dévoilent les moyens de transport ainsi que les différents lieux d’hébergement. La nature sauvage d’altitude suscite l’émerveillement des citadines et des citadins.
A la montagne on se retrouve en groupe, en famille et entre amis pour pratiquer des activités et loisirs hivernaux et estivaux comme le ski, le patinage, la randonnée, l’escalade, etc.
Les sorties sont rythmées par des pique-niques, des grillades ou des fondues en hiver. La cueillette de fleurs, de champignons et de myrtilles, la danse ou des jeux amusent grands et petits, femmes et hommes.
Laissez-vous emmener à la montagne, par l’enthousiasme des photographes et des auteurs qui ont fixé des moments d’émerveillement devant la nature, d’efforts et d’émotions partagés.
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